Vivons Et Faisons Le Bien Comme Si le Covid-19 Nous Tuerait Demain
Ça fait maintenant trois (3) heures que je clavarde. Je réfléchis, j’écris, j’efface et je recommence encore et encore. Je me suis réveillée ce matin en me promettant d’écrire quelque chose que mes lecteurs apprécieront. Ça fait déjà plus d’une semaine que je n’ai absolument rien écrit. D’habitude, trouver du temps libre pour écrire est extrêmement difficile car jongler entre mon travail et mes différentes tâches à accomplir dans les organisations et plateformes dans lesquelles je suis impliquée n’est pas toujours évident. Le temps consacré à l’écriture, je le crée moi-même sinon, pas d’article. Mais cette fois, le temps libre s’est offert à moi, Covid-19 oblige.
Il ne m’arrive pas souvent de ne pas savoir sur quel sujet écrire car j’ai toujours un sujet dans un coin de ma tête et je parle beaucoup, mes amis peuvent en témoigner. J’ai toujours des idées à partager, des avis à donner sur tout et n’importe quoi. Mais aujourd’hui, je n’ai aucune idée du sujet que je veux aborder. Je pourrais peut-être écrire sur les mesures à prendre pour éviter d’attraper le Covid-19 mais je pense que les médias, les plateformes, les organisations ont tous fait de leur mieux pour véhiculer les messages importants quant aux mesures à adopter. Je pourrais également parler de la meilleure façon de garder le sourire durant cette période, ou au mieux, écrire un texte qui ferait rire mes lecteurs. Mais le hic c’est que l’humour n’est pas mon fort.
Je me dis que je devrais trouver un sujet d’actualité, il y en a plein, non? Mais ,Monsieur Corona Virus semble s’être accaparé de l’actualité et fait la pluie et le beau temps ,ou devrais-je dire, la mort tout simplement. Mais de quel beau temps je parle ? Depuis plus de quatre (4) mois on ne fait que compter des “cas” : cas à suivre, cas en quarantaine, cas infectés et sans oublier les “cas” qui ne survivent pas, les morts, mais il y a aussi les cas guéris, les rescapés, si je peux les appeler ainsi. Nous vivons dans une peur constante, peur d’être contaminés, peur d’apprendre qu’un membre de notre famille de la diaspora n’ait été infecté, voire mort. Nous avons peur que nos projets pour cette année ne soient tous réduits à néant. Nous avons peur de mourir, surtout du Covid-19. Bref, nous sommes dans une étape cruciale de notre vie.
Mais tant que j’y suis, ne serait-il pas temps que nous nous remettions en question? Toi, dis-moi, qu’est ce que tu as déjà accompli de bien dans ta vie? As-tu déjà été fier(ère) de toi? Ou plutôt, es-tu fier (ère) de toi ? Celui dont tu cites le nom toute la sainte journée parce que tu envies ses accomplissements, sais-tu qu’il a beaucoup trimé, qu’il a fait des sacrifices dont tu ne te doutes même pas pour y arriver ? Tu devrais plutôt le prendre pour exemple et t’en inspirer pour avoir la force de lutter à ton tour afin d’accomplir tes rêves, si seulement tu en as bien sûr.
Toi là, tu ne penses pas qu’il est temps que tu arrêtes de te prendre trop au sérieux ? C’est vrai que tu es un privilégié, tu viens d’une famille qui possède de grands biens qui te reviendront peut-être un jour. Tu voyages à la moindre grippe et tu fais du m’as-tu-vu tout en snobant les gens de ton entourage. Pour l’instant, tu n’as jamais manqué de rien mais est-ce une raison pour faire des autres ton marchepied? Les oeuvres de charité tu connais? Si non, c’est le moment propice pour t’y mettre. Il y a tant de personnes dont un geste de ta part pourrait changer leur journée. Aider les autres en situation de vulnérabilité ferait de toi une bien meilleure personne. Quelque chose me dit qu’au fond, tu as surement de la compassion mais tu le prends peut-être pour de la faiblesse.
Je ne sais pas ce qui a bien pu t’arriver mais quoi qu’il soit, tu t’es donné pour mission de rendre l’existence des autres infernale. Tu trouves toujours une critique négative à faire sur ceux qui essaient de faire de leur mieux avec leur maigre moyen. Quelle que soit l’action posée ou la parole dite par l’autre, tu vois là l’occasion ultime de lui jeter sans abnégation tes commentaires désagréables. Pourtant, en regardant ta vie, elle est tout aussi mal fichue. Trouve ta satisfaction dans le bonheur des autres, et travaille un peu plus à améliorer ton existence tant que tu respires encore. Réfléchis donc un peu plus à ta vie. Pense à la vie…
Je pense que ce temps de confinement devrait être pour chacun de nous le moment d’arranger certaines choses, de faire le ménage dans notre esprit et dans notre coeur. Une introspection ne ferait pas de mal. Regardons la réalité en face. Notre réalité. Souvent, nous nous acharnons sur les autres sans vraiment tenir compte du mal que nous faisons, du coeur que nous déchirons, de la confiance que nous enlevons chez l’autre. La vie est extrêmement courte. Elle ne nous laisse pas souvent le temps de réparer les dégâts. Parfois, au moment où nous nous rendons compte des malheurs que nous avons causés, il est déjà trop tard.
Le Covid-19 ne fait aucune distinction, ni blanc, ni noir, ni riche, ni pauvre, ni sot, ni intelligent. Il passe parmi la foule en fermant les yeux parce qu’au final, tout ça n’a pas grande importance. Faisons le bien autour de nous, aidons les autres au lieu de leur pourrir l’existence. Laissons tomber nos actes méchants. Juste le temps de tousser…et la vie pourrait disparaître.
Bon, je me suis un peu égarée, revenons maintenant à ce que je vous expliquais tantôt sur le fait que je n’arrivais pas à trouver un sujet sur lequel m’étendre. Oh mais, attendez ! Je crois que je l’ai finalement trouvé mon sujet : Vivons et faisons le bien comme si le Covid-19 nous tuerait demain !
We’re all really proud of you Stanley!
Wow I am so proud to know you, a man of God and a man with a dream! Keep going, I am truly inspired.