Une Jeunesse Engagée Pour Un Lendemain Meilleur
Le 17 décembre 1999, dans sa résolution 54/120, l’assemblée générale des Nations Unies a adhéré à la recommandation faite par la conférence mondiale des ministres responsables des questions de la jeunesse (Lisbonne, 8-12 août 1998) pour que le 12 août soit proclamé journée internationale de la jeunesse. En effet, il s’agit d’une fête annuelle pour célébrer le rôle des jeunes en tant qu’acteurs de changement. Le thème qui avait été retenu cette année fut : « Espaces sécurisés pour les jeunes ». De plus, le Programme de Développement Durable à l’horizon 2030, en particulier l’Objectif 11, met l’accent sur la nécessité de fournir un espace pour une urbanisation inclusive et durable.
L’UNESCO en Haïti, en prélude à cette journée, organisa un atelier qui eut pour thème « Jeunesse et changement climatique ». Cet atelier eu lieu à l’Hôtel Kinam à Pétion-Ville le vendredi 10 Août, toute la journée durant. Le but principal fut de réunir des jeunes leaders, surtout dans le domaine de l’environnement afin d’identifier des problèmes environnementaux et de monter des plans de projet capables d’apporter des solutions durables.
Avant de commencer l’atelier, certaines personnalités prirent la parole : Annie Thamar Garcon, jeune ambassadeur de l’UNESCO; Nicole Altidor, Directrice générale du Ministère de l’environnement en Haïti; Paul Gomis, représentant de l’UNESCO en Haïti; José Ignacio Martin Galan, du Bureau du coordonnateur résident des Nations Unies et Emmanuel Philippe du Ministère de l’environnement.
Dans ses propos, madame Altidor souleva notre conscience. Elle expliqua combien il est important que nous, jeunes, changions notre attitude pour faire face au fléau qu’est le changement climatique. Elle recommanda que nous modifiions notre comportement vis-à-vis de l’environnement, misions sur les technologies innovantes et que nous nous investissions dans la transition énergétique et dans la gestion de l’eau partout où nous sommes car c’est une ressource qui tend à devenir rare.
Certaines compétences complémentaires à l’éducation classique sont également requises pour pouvoir agir nota madame Altidor. La tâche n’est pas toujours facile mais au prix de sacrifices et de collaboration, nous y arriverons a-t-elle souligné. Son discours s’acheva sur des recommandations : « Soyez des ambassadeurs, des porte-paroles, des éducateurs, des agents environnementaux où que vous soyez! »
Suite à cela, six groupes se sont formés. Chargés de discuter autour de six thèmes différents et de monter un plan de projet afin d’apporter une solution durable, nous avons échangé nos idées, partagé nos réflexions, fait des recherches et témoigné des bouleverses que subit notre environnement. Sa fragilité est nôtre et nous nous sommes tous sentis concernés. A la fin de l’atelier, un représentant de chaque groupe à présenté le fruit des réflexions et partages en espérant que ces projets pourront effectivement être réalisés et non restés au fond des tiroirs.
Il incombe à nous les jeunes de prendre des engagements au sein de notre communauté. Nous ne pouvons plus attendre que la communauté internationale joue notre rôle à notre place. Il s’agit de NOTRE pays, de NOTRE espace vitale, de NOTRE environnement. Luttons pour qu’elle soit en bonne santé. Le glas du changement a sonné. C’est NOTRE responsabilité. Soyons les moteurs d’une transformation à long terme, soyons la porte d’un lendemain meilleur pour les générations à venir.
Vivons le présent et assurons l’avenir!
Je tiens à vous felicite,et j’aimerai integrè dans ce projet.