L’art Est Loin D’être Un Haz’art, Car C’est Un Faisceau D’art!
Tout à commencer avec la forte volonté de plaire aux femmes. Eh oui, il a fallu que le bonheur sans nuage de sa cousine lui reste en mémoire à la vue du cahier de dessin que lui avait offert son copain, pour qu’il se fasse la promesse de plaire aux femmes en utilisant la même voie. Nous parlons bien de Steeve Roobens Célius. Jeune étudiant en Génie Civil à l’Université Quisqueya, Steeve est passionné de peinture, de dessin et d’entreprenariat. Tout petit, il se faisait remarquer par la qualité de ses dessins et dans les classes, les filles lui passaient leurs cahiers afin qu’il y laisse un dessin plein de tendresse. C’est dire qu’il commençait à atteindre son but!
Plus tard, il se lança dans la création de cartes qui, bien sûr, étaient destinées à la gente féminine. Des fleurs. De quoi charmer une femme. Plus il produisait, plus la demande se faisait grande. Cependant, il fallait toujours plus de matériel pour satisfaire la clientèle et pour cela, une maigre cotisation était indispensable. Steeve ne cessait de parfaire ses dessins. Plus qu’un passe-temps, c’était une passion. Ainsi Haz’art pris chair en la personne de Steeve Roobens Célius.
Très vite, son nom s’est fait connaître sans trop d’effort. Ses cartes, en peu de temps, étaient disponibles à trois points de vente : à la librairie La Pléiade, à la Presse Évangélique et au Complexe Esmeralda de Pétion-Ville. « Mais rien de tout cela n’aurait été possible si je n’avais pas eu le support sans faille de ma mère qui d’ailleurs a été mon premier investisseur » nous confia Steeve. Vite, il fallait qu’il travaille dur afin de pouvoir renflouer les stocks qui terminaient promptement. Étant seul à bord, la tâche ne fut guère facile. Il a même formé d’autres jeunes afin de joindre les deux bouts.
Pourtant, c’est dans l’idée d’aider ses amis qu’il se lança dans l’esprit d’entreprise. Il commença donc par collaborer avec eux pour « penser mieux et aller de l’avant en comblant la faiblesse de l’un avec la force de l’autre » nous expliqua Steeve. Le 13 décembre 2016, pris naissance une entreprise : Groupe Haz’art ou plutôt G’Haz.
Contrairement à ce qu’on aurait pu penser, la première activité de G’Haz fut la photographie et non le dessin. En effet, l’un des collaborateurs perçait dans ce domaine et c’était un atout. Une bonne manière de combiner force et faiblesse. Ils évoluaient un peu plus chaque jour, s’améliorant afin de pouvoir arriver à maturité dans leur domaine et agrandir la clientèle. Le service étant de bonne qualité, G’Haz n’eut pas trop de mal à trouver des contrats.
Plusieurs services sont offerts par G’Haz. Il faut compter la photographie, la sérigraphie, le dessin, le graphisme, les cartes d’anniversaire, de mariage et autres ainsi que les piercings. En combinant leur talent, leur savoir-faire et leur imagination, ils ont su se faire valoir et créer un faisceau d’art.
- Quel est votre plus grande réalisation?
- « La dernière! » poussa-t-il à brûle-pourpoint.
Il se considère en constante évolution, du coup, chaque travail supplémentaire est forcément meilleur que le précédent. Quel esprit! Cependant, chaque jour était un défi diffèrent à relever dans le parcours du G’Haz. Le soleil ne s’est pas toujours levé. Oui, avant d’arriver au point où ils en sont aujourd’hui, des chemins sinueux ont dû être parcourus. Des projets sont tombés à l’eau et des pertes énormes ont été enregistrées bien que la qualité de leur travail leur ouvrît la porte sur le marché. Les échecs existent dans tous les domaines de la vie mais il faut bien croire que c’est ce qui, très souvent, nous pousse à faire plus d’efforts et à nous relever. Et c’est justement ce que Steeve et son équipe ont fait.
L’un des objectifs que poursuit G’Haz est de pouvoir couvrir des évènements à l’échelle international. « Il faut viser grand pour avoir grand » comme nous l’a dit le jeune ingénieur. Plein de projets sont prévus. Pour arriver à les mettre en œuvre, Steeve se donne pour mission d’acquérir d’autres connaissances afin de mieux se préparer et mieux se projeter dans l’avenir. « Je travaille au jour le jour pour permettre aux autres d’avancer et aussi pour me découvrir ».
- Votre message pour la jeunesse?
- « Lorsque l’on aime quelque chose, il ne faut pas se laisser emporter par les commentaires des gens. Nous ne sommes pas obligés de voir le monde comme les autres. Il faut travailler, avoir de la détermination et commencer en prenant les mesures qui s’imposent. Vous verrez qu’au fur et à mesure les gens vous suivront dans votre logique à vous et non la leur! »
C’est donc la force, le courage et la passion de toute une équipe qui transpirent à travers G’Haz. N’hésitez donc pas à vous faire plaisir en faisant appel à eux pour un portrait par exemple. Croyez-moi, G’Haz vous rendra plus beau que vous-même et ce ne sera pas que du Haz’art.
Non, dire merci n’est pas un acte de lacheté. Au contraire, cela fait preuve d’une grandeur d’âme. En ce sens, moi, Castima Moïse (pdg de espace jeunes entrepreuneurs) choisi les meilleurs mots pour dire merci à 4better et à votre rédactrice pour votre intérêt à mon égard.
MERCI
C’était un plaisir pour 4Better!