Un Haïtien Parmi Le Top 20 Hult Prize Campus Director Dans Le Monde
Ejymson Valmir, président fondateur de CapVert Haïti, responsable des relations internationales à l’organisation Entre Les Pages, représentera Haïti au gala des finales et des prix du « Prix Hult » des Nations Unies, dans la catégorie des 20 meilleurs directeurs de campus dans le monde. Le concours international « Hult Prize », organisé depuis plus de deux ans en Haïti, représente une opportunité majeure pour les jeunes étudiants ayant des idées innovantes et désirant démarrer leur entreprise. La finale est l’occasion pour les participants de présenter leur entreprise sociale, avec la possibilité de gagner un financement de 1 million USD. C’est également une excellente occasion de rencontrer des entrepreneurs sociaux aux vues similaires du monde entier et de ramener cette expérience dans leur pays, leur campus et leur communauté.
Âgé de 24 ans, Ejymson Valmir a décroché un diplôme en Sciences Agronomiques à l’université Roi Henri Christophe du Cap-Haitien et fait actuellement une maitrise aux Etats-Unis. Il a tout récemment obtenu un certificat en Business, Leadership et Entrepreneuriat à Albany State University et Georgia Tech des États-Unis. Pour l’année 2018-2019, il a été l’un des meilleurs campus directeurs et a fait montre d’un grand sens de leadership et de responsabilité. Ce qui lui a valu évidemment cette récompense. « Ce prix représente pour moi une opportunité de vendre l’image d’Haïti autrement. C’était une expérience très intimidante mais une si belle occasion pour un jeune comme moi de compétitionner aux côtés des milliers de jeunes universitaires bourrés de talents à travers le monde et être classé parmi le top 20 », nous a-t-il avoué au cours d’un échange.
Durant cette dernière décennie, on a assisté, de la part des jeunes, à des créations d’entreprises innovantes, start-ups, des industries agro-alimentaires et technologiques visant le marché mondial. Il a profité de l’occasion pour saluer le courage des jeunes pionniers, courageux qui ont décidé d’oser, d’innover et d’entreprendre et parfois dans des domaines qu’on croyait jusque-là inaccessibles. « On peut dire aujourd’hui et sans risque de se tromper qu’Haïti de par sa jeunesse volontaire et ambitieuse a pris le bon pouls », a-t-il dit fièrement.
Questionné sur l’avenir de l’entrepreneuriat en Haïti, il répond pour dire qu’en effet, l’expérience avec Hult Prize lui a appris que ce ne sont pas des idées entrepreneuriales qui manquent mais plutôt les moyens (financiers, matériels et techniques) dans l’environnement pouvant permettre aux jeunes de matérialiser leurs projets entrepreneuriaux. Il faut donc faciliter l’accès au capital pour éviter la fuite et la disparition précoce d’idées et solutions innovantes. Mieux encore, outiller les jeunes porteurs de projets innovants, créer un environnement propice pour le développement des compétences et des industries permettront d’augurer des lendemains meilleurs pour l’entrepreneuriat jeune en Haïti et pourquoi pas la Caraïbe.
Nous ne pouvons que souhaiter le meilleur à Ejymson Valmir qui fait partie de ceux et celles qui veulent mener une génération pour changer le monde.
Le “problème”,dans l’Haiti actuelle,caste intellectuelle et caste dirigeante vivent sur leur planète respective, derrière leurs vitres blindées-parfumées. La masse-crasse vivote! Cependant,les “féodaux” oublient souvent qu’une simple averse peut TOUT faire chavirer…
Gilbert Mervilus
Pour eux, le monde se porte bien tant qu’ils sont aisés dans leur monde à part. Cette divergence ne s’est jamais fait autant sentir nulle part d’autre qu’en Haiti. L’écart est flagrant. Cependant, cette averse semble approcher.
C surprenant la façon dont elle décrit la situation réelle et quotidienne du pays…parlant ainsi du transport en commun dans le pays devrait réveiller notre conscience et révolter contre ces traitements inhumains. Mais, contre qui ?? Devons-nous faire la rebelle et ne pas faire la faveur à ces chauffeurs ? Si oui, quels sont les autres alternatifs existants ?! Prendre la route sur nos deux chers souffrants souffrants ou utiliser…une byciclette ? nombreux sont les points à soulever pour Forcer ces capitalistes à nous traiter comme des êtres humains !
Well said my dear !!!
On se plaint mais ils balayent d’un revers de main nos plaintes, ou encore nous injurent. Après tout, _tout taksi se kantite sa yo pote_
Mettre fin à ce mode de transport n’est pas une tâche que les passagers arriveront à accomplir seuls.
Très bien écrit mais il faut penser aussi à proposer une solution